Guides Radiologiques : soit réalisé par notre prothésiste avec dans ce cas l’assurance du bon positionnement ou la possibilité de faire des modifications ; sinon de façon artisanale en utilisant les prothèses existantes de nos patients combinées avec des matériaux radio-opaques ; tout cela parce que nous disposons du cone beam sur place.
Guides chirurgicaux : il existe, comme pour les scanners conventionnels, la possibilité d’introduire les données Dicom dans un logiciel de planification et ensuite de commander un guide de chirurgie. Par expérience l’utilisation peu courante de ces guides rendait la réalisation de nos planifications virtuelles fastidieuses et inversement. Nous pouvons reconnaître que grâce au concept global de Sirona, l’utilisation quotidienne du logiciel de planification intégré à la machine nous permettant d’un simple clic de valider la conception d’un guide chirurgicale, nous a permis de développer cette activité guidée. Ce type de chirurgie guidée que nous réservions pour des cas complexes, fait partie aujourd’hui de notre arsenal thérapeutique quotidien avec d’énormes avantages dans les suites opératoires de nos patients, dans la gestion aisé des provisoires de mise en charge immédiate en amont de la chirurgie et tout simplement dans la perfection de nos actes chirurgicaux, qui il faut bien l’avouer, sont systématiquement plus précis qu’à main levée. Dans cette même démarche de simplification et d’optimisation des procédures dans une même séance au cabinet (moins de perte ou de déformation d’informations), il est possible de réaliser dans un même rendez vous la superposition d’un projet prothétique virtuel réaliser grâce à une empreinte optique d’un CEREC avec les images 3-D issues du cone beam. Cet atout majeur nous permet de ne pas faire de compromis sur l’objectif principal du projet prothétique guidant l’axe implantaire, qu’il arrivait régulièrement d’omettre pour éviter les allers retours entre cabinet et laboratoire. (photos : 21+22+23+24+25+26+27)
Dr Luc Manhès
Chirurgien-Dentiste, extrait de la Lettre de la Stomatologie N° 53 – Mars 2012
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