Au fil des décennies, les avancées techniques ont permis aux hommes d’améliorer sans cesse la prise en charge de leurs patients: d’abord d’un point de vue médical, puis au niveau des protocoles, et maintenant afin de perfectionner les plans de traitements et le geste opératoire qui s’en suit.
Nous sommes entrés dans le siècle du tout numérique avec la radiographie mais aussi les empreintes optiques, la fabrication des prothèses par CFAO et beaucoup d’autres évolutions dentaires. Ces dernières années ont été surtout marquées par l’apparition des systèmes radiologique 3-D dans les cabinets dentaire.
Beaucoup de praticiens restent septiques, ayant déjà une maîtrise parfaite de leurs actes et des protocoles bien rodés. Le prix important des cones beam n’aident pas non plus à franchir le pas. Pourtant il est primordial de s’intéresser à de telles technologies pour s’apercevoir du bénéfice apporté.
Il nous semble intéressant de partager avec nos confrères les atouts que représente un tel équipement au sein du cabinet dentaire depuis plusieurs années.
Ainsi, dans un souci de transparence et d’efficacité pour votre analyse, un peu différemment des articles habituels, nous allons vous livrer point par point le fruit de notre expérience sur l’utilisation quotidienne d’un cone beam Sirona depuis plus de trois ans. Certaines constatations sont empiriques, d’autres paraîtront commerciales, mais l’objectif est de vous livrer l’intégralité de nos constats, sans tabous et avec sincérité, pour que vous puissiez parfaitement faire la part des choses et comprendre l’intérêt majeur que vous auriez à posséder une telle technologie.
Sans chronologie d’importance, voici les différents atouts constatés :
Aide au pré-diagnostique : par rapport à une radiographie panoramique ou retro-alvéolaire, nous pouvons dès l’acquisition «naviguer» intégralement dans les volumes osseux maxillaire et mandibulaire ; individualiser racine par racine chaque dent, explorer des furcations ou poches parodontales de part en part ; étudier précisément les rapports entre les racines de dents de sagesse avec le nerf alvéolaire inférieur; ou encore suivre parfaitement les septa osseux qui cloisonnent un sinus avant son comblement. Ceci grâce aux différentes fenêtres de coupes (axiales, transversales, tangentielles ou panoramiques) que nous obtenons systématiquement lors de l’examen 3-D. Il en résulte une quantité d’informations supplémentaires importante par rapport à tout autre type d’examen 2-D.
Dr Luc Manhès
Chirurgien-Dentiste, extrait de la Lettre de la Stomatologie N° 53 – Mars 2012
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